Communiqué de presse – PCF Le Mans – Élections municipales 2026

Communiqué de presse – PCF Le Mans – Élections municipales 2026

Le Mans, le 21 octobre 2025

À cinq mois des élections municipales, la section du PCF du Mans réaffirme avec force son engagement dans la dynamique d’union déjà en marche avec les forces de gauche et écologistes du territoire. Après avoir rencontré toutes les forces de gauche, les adhérents se sont massivement prononcés, par un vote à 80 % le 27 septembre dernier, et confirmé à l’unanimité par l’assemblée générale du 22 octobre, pour amplifier cette union et porter un projet municipal ambitieux, centré sur les habitant·es, la justice sociale et la transition écologique.

Face aux crises sociale et climatique, notre ville a besoin d’une alternative claire. Le travail commun engagé depuis plusieurs mois avec nos partenaires permet de proposer un projet municipal qui répond aux besoins concrets des Mancelles et des Manceaux, la gratuité des transports, la sécurité des habitant.es avec une présence humaine forte, en sont des exemples.

Forts de notre ancrage territorial et de notre expérience, nous voulons une politique municipale qui protège, redonne du pouvoir aux habitant·es et les associe aux grandes décisions concernant leur quotidien. Nous voulons une ville avec des services publics forts et accessibles. Nous voulons une ville de toutes les solidarités, de coopération entre les peuples.

Pour le PCF, le Budget présenté par le premier ministre Lecornu reste absolument terrible et inacceptable pour les travailleurs et les retraités. En revanche, les ultra-riches sont épargnées. Pour ces raisons, le PCF a voté la censure. La suspension de la réforme des retraites, imposée par le mouvement social, ne répond ni à l’exigence des Français·es de son abrogation ni à l’amélioration de leur pouvoir d’achat car ce budget prévoit le gel des pensions de retraite, celui des prestations sociales alors que l’aide publique aux entreprises est accordée sans contrepartie.

Nous ne partageons pas l’analyse du parti socialiste sur ce vote basée en partie sur la suspension de la réforme des retraites qui pour nous ne doit pas cacher toutes les autres mesures injustes que fait porter ce gouvernement aux Français. Cependant le responsable du chaos est le président de la République qui a nié l’expression des Français en juin 2024 en poursuivant sa politique coûte que coûte.

Au-delà des divergences, le rassemblement sur des projets communs avec les Manceaux et les Mancelles qui aspirent à une ville plus juste, plus verte et plus solidaire, s’inscrit en rupture avec la politique nationale et place l’humain et l’écologie au coeur de l’action municipale pour une ville où chacun et chacune trouve sa place.

Le PCF du Mans appelle à amplifier la dynamique d’union en poursuivant le travail déjà réalisé avec les autres forces de gauche. Seule une liste large, rassemblant toutes les sensibilités progressistes, permettra de porter ce projet et de répondre aux attentes des habitant·es.

Nous appelons donc toutes les organisations et personnalités engagées dans cette démarche à continuer à oeuvrer ensemble pour finaliser un programme commun et le faire partager par une majorité de la population.

Les enjeux sont majeurs : redonner espoir, redonner du pouvoir aux habitants, et faire du Mans une ville où la solidarité, l’écologie et la démocratie locale guident chaque décision. Le temps est compté, mais la mobilisation collective est la clé de notre succès.

Contact presse : Emmanuel Brasseur – PCF Le Mans – manu.brasseur@free.fr – 06 06 50 11 97

 

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Soutien à notre camarade Gilles Leproust

Le Mans, le 24 septembre 2025

Communiqué de presse de la fédération de la Sarthe du PCF :

Soutien à notre camarade Gilles Leproust

Cette nuit dans la commune d'Allonnes, l'UNI, prétendument syndicat étudiant de droite mais surtout groupuscule dont certains adhérents se revendiquent de l'extrême-droite la plus rance (voir
les articles de Mediapart et L'Humanité sur les affinités néo-nazies de certains de ses membres), a collé des affiches violemment hostiles au maire PCF de la commune, Gilles Leproust.

Le propos est tout à fait simpliste : « Drapeau palestinien sur la mairie. Islamo-gauchisme. Leproust Dehors ».

Alors que l'Etat français s'est engagé dans un processus historique de reconnaissance d'un Etat palestinien, Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur d'un gouvernement dont le chef a été nommé par le Président de la République (celui-là même qui était à l'ONU), avait donné consigne aux préfets de faire respecter un principe de « neutralité des services publics ».

On ne discutera pas ici du fond de l'argument juridique, mais on rappellera que selon nombre de spécialistes, un affichage décidé et encouragé par le sommet de l'Etat, comme pour l'Ukraine, peut être considéré comme légal.

Or en 2024, le tribunal administratif de Versailles a jugé que mettre un drapeau ukrainien sur la façade d'un bâtiment public n'est pas une revendication politique mais un symbole de solidarité envers une nation victime d'une agression. N'est-ce pas le cas des Palestiniens aujourd'hui ?

De fait, c'est le « deux poids deux mesures » qui scandalise. En juin 2025, Christian Estrosi, maire de Nice, a opposé une fin de non-recevoir au préfet des Alpes Maritimes lui demandant de retirer le drapeau israélien du fronton de sa mairie. A ce moment-là, pas d'indignation publique du ministre de l'Intérieur.

Les communistes n'instrumentalisent pas le conflit israélo-palestinien à des fins électorales.

Nous reconnaissons qu'il y a bien eu une attaque terroriste le 7 octobre 2023, et le sort des otages israéliens ne peut que toucher tout humaniste.

Mais on ne peut faire comme si cette agression ne s'inscrivait pas dans une géopolitique locale qui prive les Palestiniens du droit à la reconnaissance politique, aux libertés les plus élémentaires.

Si les pertes humaines pendant la guerre de Gaza sont clairement dans un premier temps celles du Hamas contre Israël (environ 1300 personnes assassinées), ce sont près de 70 000 Palestiniens qui ont été tués depuis, 154 000 blessés.

Partout dans le monde des voix s'élèvent pour mettre fin au massacre.

Ce que tente de faire l'UNI par cette affiche odieuse, c'est de mettre à bas un combat émancipateur national (celui du peuple palestinien) qui devrait pourtant plaire à ces nationalistes français qui ont le mot « patrie » à la bouche, mais qui sont en vérité de faux patriotes.

En effet, opposer drapeau palestinien et drapeau français est absurde. Être internationaliste c'est aussi reconnaître à tous les peuples le droit de vivre dans un Etat souverain, en sécurité, c'est un
droit que revendiquent à juste titre Israéliens et Palestiniens, d'où la proposition d'Emmanuel Macron de reconnaître deux Etats, position historique du Parti communiste français.

Ce que les Français demandent pour eux-mêmes doit-il être refusé aux autres ? Rappelons le mot de Jaurès, souvent tronqué : « un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. Un peu de patriotisme éloigne de l’Internationale ; beaucoup de patriotisme y ramène ».

Reconnaître un Etat palestinien n'est pas défendre le Hamas, et la majorité des Etats du monde ont déjà opéré cette reconnaissance.

Apposer le drapeau palestinien sur une mairie est un acte de solidarité, pas un soutien à la barbarie. Nous apportons notre totale solidarité à notre camarade Gilles Leproust, que cette affiche lynche
publiquement quand il n'a fait que son devoir d'humaniste, de communiste : se montrer solidaires des victimes de la guerre, comme il l'avait fait précédemment avec le peuple ukrainien.

Soutien total à Gilles Leproust !

L'exécutif de la fédération PCF 72

STOP AUX MASSACRES À GAZA !

Publié le 21 mai 2025

A Gaza, le peuple palestinien meurt sous les bombes de l’armée israélienne.

Plus de 50 000 morts déjà. Des femmes, des hommes et plus de 15 000 enfants, victimes d’un véritable nettoyage ethnique. Une famine délibérée, organisée par le gouvernement de Benjamin Netanyahou, menace des centaines de milliers de Gazaouis.

Nous devons empêcher un génocide ! En France, des voix nombreuses et diverses s’expriment pour dénoncer les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.

Pour faire entendre les voix de la Paix et mettre fin aux massacres, pour faire reconnaître un Etat de Palestine aux côtés de l’Etat d’Israel et pour permettre à l’ensemble des forces progressistes et humanistes de se rassembler, le PCF invite toutes celles et ceux qui, dans la diversité de leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuses, veulent que cessent les massacres, à se retrouver lundi 26 mai à 19h parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro, à Paris.

Afin de favoriser le rassemblement le plus large possible et dans le respect des convictions de chacun, rassemblons nous autour d’un slogan commun :

« Stop aux massacres – La Paix maintenant ! Reconnaissance de l’État de Palestine »

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Municipales 2026. Le PCF désigne ses chefs de file au Mans

Les militants de la section mancelle du Parti communiste français ont désigné ce mercredi 2 avril 2025 leurs deux chefs de file pour les municipales 2026.

Le Parti communiste s’organise en vue des prochaines élections municipales de mars 2026. Ce mercredi 2 avril 2025, les militants de la section du Mans (Sarthe) réunis en assemblée générale ont désigné leurs chefs de file pour cette campagne : Anne-Marie Olivo, 64 ans, assistante sociale, et Emmanuel Brasseur, 46 ans, ingénieur d’études.

 Ils sont tous deux chargés de porter le projet fabriqué par les communistes et présenté à la presse au mois de janvier, et d’animer une équipe qui privilégiera le travail collectif , indique le parti dans un communiqué.

En d’autres mots, cela ne signifie pas que ce binôme portera une candidature au nom du Parti communiste en mars 2026. Nous continuons d’œuvrer à un rassemblement le plus large possible des forces de gauche pour éviter que Le Mans ne bascule à droite ou à l’extrême droite, précise Emmanuel Brasseur.

Ces dernières semaines, des discussions et des rencontres ont démarré entre les différentes forces politiques mancelles de gauche.

Il y a beaucoup de choses à voir et qui rentrent dans la balance, mais nous avons bon espoir de faire alliance avec un ou plusieurs partis, car même si nous pourrions le faire, nous n’envisageons pas de partir seuls, précise Emmanuel Brasseur.

Les militants du PCF devraient être appelés à se prononcer en septembre sur un programme, une liste et un éventuel protocole d’accords avec d’autres partis.

Il s’agira de définir ce qu’on portera et avec qui, résume le chef de file. Preuve que les discussions à gauche risquent de se poursuivre au moins jusqu’à cet été.

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, est attendu en Sarthe mardi 4 mars

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) sera en Sarthe, ce mardi 4 mars 2025. Au programme : échanges avec des syndicalistes de l’hôpital et de l’industrie automobile ainsi qu’avec des élus locaux, au Mans.

Fabien Roussel, secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) se déplacera au Mans (Sarthe), mardi 4 mars 2025. C’est la fédération sarthoise de son parti qui l’a annoncé. Le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2022 (il avait recueilli 2,82 % des suffrages) va rencontrer des syndicalistes de l’hôpital et de l’industrie automobile « pour échanger sur ces secteurs en crise profonde », selon le communiqué.
Réunion publique

À l’approche des élections municipales de 2026, il va également rencontrer des élus locaux « sur leurs conditions d’exercice ». La journée va se poursuivre à 16 h, avec une prise de parole publique, devant l’usine Renault du Mans, et se conclure par une réunion publique sous la forme « questions sans tabou », à 18 h 30, à la salle Henri-Barbin. Selon la fédération sarthoise du PCF, cet échange « permettra aux participants de poser des questions, lors d’un échange ouvert, franc et fraternel ».

Pour les élections municipales de 2026 au Mans, le PCF veut « se mettre au service d’un travail collectif »

La section du PCF au Mans (Sarthe) prépare les élections municipales. Dotée d’un programme, elle tend la main aux forces de gauche pour mener un « travail collectif ».

Après la droite et le centre ou encore les partis d’extrême-droite (RN, Reconquête), c’est au tour d’une partie de la gauche d’avancer ses pions pour les élections municipales de 2026 au Mans.

Ce jeudi 23 janvier 2025, la section du Parti Communiste Français (PCF) du Mans a présenté ses axes programmatiques et sa stratégie pour ces échéances électorales.

Pour les municipales, le PCF entend faire « un travail collectif »

Les élections municipales se tiendront dans un peu plus d’un an et les partis politiques commencent à s’activer. C’est le cas de la section mancelle du PCF qui a commencé à entrer en contact avec les différentes forces de gauche pour préparer l’échéance.

C’est quasi sûr qu’il n’y aura pas de liste PCF. On n’a pas l’intention de partir seul.

Hoël Le Moal, co-secrétaire de la section PCF du Mans

Si le PCF a bien sûr la possibilité de se lancer seul dans la course, Hoël Le Moal insiste : « on veut se mettre au service d’un travail collectif avec les différentes organisations de gauche y compris de la majorité sortante ». Pour l’heure, la section locale a eu des retours sauf du côté du PS.

Dans tous les cas, les arbitres de la voie à suivre seront la centaine d’adhérents du PCF manceau. « Ce sont eux qui seront les décisionnaires. On a une assemblée générale le 29 janvier. »

Reste à voir quelle sera la position de l’actuelle majorité municipale qui compte dans son équipe des élus de sensibilité communiste, celle des élus d’opposition du groupe Citoyen, Écologiste et Solidaires (CES) et des Écologistes.

Logement, transition écologique, sécurité… les axes du programme

Depuis un an, le PCF s’attelle à la rédaction d’un programme décliné en dix axes majeurs en vue des municipales. Le PCF met l’accent sur les questions du logement, de la transition écologique ou encore de la sécurité.

Alors que plus de 10 000 demandes de logements sociaux sont en attente sur la Métropole, le PCF souhaite que la création de logements soit un axe majeur du prochain mandat. Rénovations, réappropriation de logements vacants, plus de contrôle pour les logements Airbnb… sont des pistes envisagées.

Les autres axes en vue des élections municipales

– Sur le volet énergétique, « on souhaite la création d’une régie publique de l’énergie afin de maîtriser l’énergie produite localement », rapporte Emmanuel Brasseur. Le PCF milite pour la poursuite du développement des énergies renouvelables.
– La gratuité des parkings du centre hospitalier du Mans et d’autres établissements de santé.
– Favoriser l’implantation de maraîchers, utiliser les serres municipales.
– Poursuivre la végétalisation de la Ville notamment « des places minérales » pour limiter les îlots de chaleur et dépolluer les anciens sites industriels.
– Créer une permanence d’urgences médicales de nuit, pour les urgences légères.
– Mettre en place une tarification sociale sur l’eau.
– Créer un centre d’accueil pour les victimes de violences sexuelles et sexistes.
– Avoir un Ehpad public supplémentaire.

« On souhaite une médiation sociale renforcée et on veut remettre de l’humain sur les questions de sécurité », appuie Emmanuel Brasseur, conseiller municipal à Arnage et animateur du travail sur les municipales. Il considère qu’il ne faut pas développer davantage la vidéosurveillance mais que l’existant doit rester.

Quid de la transition écologique ? Les membres de la section locale saluent l’exemption de la ZFE qui aurait fait peser l’interdiction sur des populations précaires. Ils comptent néanmoins peser pour aller vers la gratuité des transports en commun ou pour la mise en place de parkings gratuits en entrée de ville.

Le PCF, LFI et la question palestinienne

Le PCF est accusé par certains à gauche de tiédeur dans son soutien à la cause palestinienne. Une telle accusation est infondée. Fidèle à sa ligne historique, le PCF soutient sans ambiguïté la cause palestinienne et le fait avec les termes qui sont adaptés.

Lire l’article de Noël David Docteur en histoire contemporaine et chargé d’enseignement vacataire à l’Université de Lille. Président de la LDH 62 en cliquant ici.

Réponse de Pierre Ouzoulias à Ersilia Soudais

A Ersilia Soudais, députée LFI, qui considère que « le débat d’aujourd’hui sur la laïcité est un leurre et qu’elle est utilisée comme un bouclier par le RN et ceux qui reprennent son idéologie pour cacher leur islamophobie », Pierre Ouzoulias, sénateur communiste, lui apporte une réponse.