Le PCF souhaite un joyeux anniversaire à la Sécurité sociale

Le 4 octobre 1945 naissait la Sécurité sociale, fruit du combat des résistants et des ouvriers. Depuis 80 ans, elle protège chacun·e d’entre nous « du berceau à la tombe », selon les mots d’Ambroise Croizat, ministre communiste et fondateur de la Sécurité sociale.

Cette grande conquête ouvrière, nous la devons au Conseil national de la Résistance, aux luttes populaires et à la volonté d’un peuple qui voulait en finir avec la misère. Elle incarne une idée simple mais révolutionnaire : la mise en commun, par les travailleurs, du fruit de leur travail. Chacun cotisant en fonction de ses moyens et recevant en fonction de ses besoins.

Avec la sécu, tous peuvent compter sur chacun et chacun sur tous !

Aujourd’hui, la Sécurité sociale reste une conquête moderne, vivante et indispensable. Attaquée de toutes parts par les logiques libérales, il nous faut toujours la défendre !

Trop de nos concitoyens de parviennent plus à se soigner correctement !

👉 Pour ses 80 ans, exigeons une sécurité sociale du 21ème siècle, mieux financée, plus protectrice et solidaire, en phase avec les besoins de nos concitoyens.

Signez et à relayez largement notre pétition pour mettre fin aux dépassements d’honoraires et garantir l’égalité d’accès aux soins. Lien en commentaire.

Vive la Sécu ! Vive la solidarité !

Municipales 2026. Le PCF désigne ses chefs de file au Mans

Les militants de la section mancelle du Parti communiste français ont désigné ce mercredi 2 avril 2025 leurs deux chefs de file pour les municipales 2026.

Le Parti communiste s’organise en vue des prochaines élections municipales de mars 2026. Ce mercredi 2 avril 2025, les militants de la section du Mans (Sarthe) réunis en assemblée générale ont désigné leurs chefs de file pour cette campagne : Anne-Marie Olivo, 64 ans, assistante sociale, et Emmanuel Brasseur, 46 ans, ingénieur d’études.

 Ils sont tous deux chargés de porter le projet fabriqué par les communistes et présenté à la presse au mois de janvier, et d’animer une équipe qui privilégiera le travail collectif , indique le parti dans un communiqué.

En d’autres mots, cela ne signifie pas que ce binôme portera une candidature au nom du Parti communiste en mars 2026. Nous continuons d’œuvrer à un rassemblement le plus large possible des forces de gauche pour éviter que Le Mans ne bascule à droite ou à l’extrême droite, précise Emmanuel Brasseur.

Ces dernières semaines, des discussions et des rencontres ont démarré entre les différentes forces politiques mancelles de gauche.

Il y a beaucoup de choses à voir et qui rentrent dans la balance, mais nous avons bon espoir de faire alliance avec un ou plusieurs partis, car même si nous pourrions le faire, nous n’envisageons pas de partir seuls, précise Emmanuel Brasseur.

Les militants du PCF devraient être appelés à se prononcer en septembre sur un programme, une liste et un éventuel protocole d’accords avec d’autres partis.

Il s’agira de définir ce qu’on portera et avec qui, résume le chef de file. Preuve que les discussions à gauche risquent de se poursuivre au moins jusqu’à cet été.

Fabien Roussel appelle à relocaliser l’industrie, pour l’emploi et l’écologie

Fabien Roussel appelle à relocaliser l’industrie, pour l’emploi et l’écologie

Mardi, Fabien Roussel s’est rendu dans la Sarthe pour rencontrer les salariés du secteur automobile et soutenir la réindustrialisation du pays, alors que les promesses gouvernementales restent bien trop souvent lettre morte.

Le Mans (Sarthe), envoyée spéciale.

Au pied de l’usine Renault Le Mans (Sarthe), les drapeaux rouges de la CGT fendent l’air. « Je contribue à fabriquer un véhicule que je ne pourrai jamais m’acheter. J’aime mon travail, mais mon salaire ne suit pas. J’aimerais mieux en vivre », fustige un ouvrier.

Alors que les salaires des Français stagnent, les véhicules sont de plus en plus chers. « Nous avons besoin d’une grande industrie dans notre pays qui permette de garantir un emploi avec un bon salaire et de bonnes conditions de travail pour que chacun puisse vivre dignement », insiste Fabien Roussel auprès des syndicalistes.

Malgré les belles promesses gouvernementales pour le développement de l’industrie française à la suite de la crise du Covid, cinq ans après aucune amélioration n’est remarquée par les ouvriers. Des usines ferment ou sont délocalisées, les salaires sont gelés, les carrières avant la retraite se rallongent… Pour y faire face, le PCF s’est lancé dans une campagne nationale pour défendre la réindustrialisation. « L’argent public et les aides aux entreprises doivent être conditionnés au maintien de l’emploi en France. C’est une règle d’or qu’on doit mettre en place, affirme Fabien Roussel. Relocaliser est le meilleur moyen de retrouver une indépendance, une souveraineté économique véritable. »

Relocaliser pour sauver l’emploi

« Les chiffres montrent que la production hexagonale de véhicules a beaucoup plus chuté que la vente. Pour retrouver notre indépendance financière, nous devons relocaliser puisqu’une grande partie de nos usines sont parties à l’étranger, comme en Roumanie, en Slovénie ou en Chine », analyse-t-il devant un panneau publicitaire représentant un châssis de Renault 5. En discutant avec les ouvriers, l’élu apprend que les pièces produites dans cette usine s’en vont à l’étranger pour être assemblées avant de revenir en France.

« Le bilan carbone de cette délocalisation dépasse l’entendement. Le climat et l’emploi sont menacés. L’ensemble des pièces automobiles doivent être fabriquées dans l’Hexagone », argumente-t-il. « Bien sûr qu’il faut décarboner l’industrie automobile, l’adapter au dérèglement climatique, mais comment créer l’industrie de demain, sans donner du travail à tous ces travailleurs et tous ces salariés ? » renchérit Hoël Le Moal, cosecrétaire de la section PCF du Mans.

Grâce à son ancrage dans le secteur, le site industriel du Mans n’est, pour l’heure, pas menacé de fermeture. Mais la délocalisation continue de ravager la région. À la fin du mois d’avril, l’équipementier automobile Valeo, à La Suze-sur-Sarthe, va mettre un terme à sa production en laissant 250 salariés sans emploi.

Même problématique dans la ville d’Allonnes, où la possible fermeture de l’usine NTN, spécialisée dans la fabrication de joints de transmission pour l’automobile, risque de laisser sur le carreau près de 127 employés. « Nous ne devons pas attendre que des usines ferment pour agir. Cette bataille pour l’industrie est un projet d’avenir. Elle va durer des mois, voire des années, mais nous ne devons pas baisser les bras », insiste Hoël Le Moal.

 

Site l'Humanité : https://www.humanite.fr/environnement/delocalisation/fabien-roussel-appelle-a-relocaliser-lindustrie-pour-lemploi-et-lecologie

Après l’annonce de la fermeture de Valeo à La Suze, un débat public sur l’avenir de la filière auto


l’initiative de partis de gauche (PCF, PS, EELV et CES), un débat public ouvert à tous est organisé, lundi 16 décembre 2024, à La Suze-sur-Sarthe, pour réfléchir à l’avenir de la filière automobile en Sarthe. Après l’annonce de la fermeture de l’équipementier automobile Valeo dans la commune.

Mercredi 27 novembre 2024, les quelque 270 salariés de Valeo, à La Suze-sur-Sarthe, avaient confirmation que leur usine allait fermer. Une annonce qui, bien qu’attendue, « est une catastrophe humaine pour les salariés et leurs familles. C’est un coup dur aussi pour la commune, qui va subir les répercussions économiques d’une telle décision », estime la fédération sarthoise du Parti communiste français.

Alors, à son initiative et avec l’appui d’autres partis de gauche (Parti socialiste, Europe Écologie Les Verts et le groupe Citoyen, écologiste et solidaire), le PCF sarthois a décidé d’impulser un « grand débat public sur l’avenir de la filière automobile. Un temps d’échanges contradictoire afin que des propositions alternatives soient mises en lumière, à l’opposer des politiques de désindustrialisation menées par les gouvernements successifs ».

Quel avenir pour l’industrie automobile en Sarthe ?
Car, au-delà du cas de l’équipementier Valeo, « c’est toute la filière automobile qui est impactée par ces orientations et si l’industrie automobile représente encore 10 000 emplois en Sarthe, qu’en sera-t-il demain ? », interroge le PCF 72.

c’est donc la question qui sera posée, lundi 16 décembre 2024, à la salle des fêtes de La Suze-sur-Sarthe. Outre les forces de gauche, « le Medef, l’UIMM et les élus politiques locaux et régionaux sont également invités. Ce débat permettra aussi de donner la parole aux salariés et à la population. »

Lundi 16 décembre 2024, à partir de 19 h 15, à la salle des fêtes de La Suze-sur-Sarthe.