FABIEN GÂCHE – Un ouvrier au parlement européen
En quelques décennies, la financiarisation qui s’est imposée à l’industrie automobile française a conduit à une succession de délocalisations et de fermetures de sites avec :
• Une perte de plus de 120 000 emplois (-40 %) pour toute la filière entre 2006 et 2023.
• Une production française de véhicules assem-blés divisée presque par 3 (de 3,4 à 1,2 millions en 2023), avec un seul véhicule fabriqué en France dans le Top 10 des ventes en 2023.
• Des gammes de véhicules Renault/Stellantis toujours plus gros, plus puissants, plus chers et toujours plus inaccessibles au plus grand nombre !
2023, il fallait 20,5 SMIC pour s’acheter une voiture neuve (prix moyens) contre 14,7 il y a 20 ans.
• La balance commerciale de l’industrie automobile a atteint un déficit d’environ 19 milliards d’euros en 2022. Et pendant ce temps-là, des fonds publics et dividendes à gogo…
• 5,8 milliards d’euros de fonds publics ont été versés à la filière automobile française depuis 2020 qui s’ajoutent aux mesures publiques de soutien aux entreprises qui frôlent les 200 milliards d’euros.
• En 2023, près de 100 milliards d’€ de dividendes ont été versés aux actionnaires du CAC 40. quand la part des salaires dans la valeur créée par les salariés est passée de 81 % en 2009 à 53 % en 2019.
En votant le 9 juin pour la Liste « Gauche Unie pour le monde du travail », nous nous doterons de députés européens qui agiront pour une Europe au service des peuples !
Ensemble reprenons la main pour que cesse la multiplication des contraintes pour les populations européennes et la complaisance vis-à-vis des riches, des puissants et des grandes entreprises !
Nous n’avons plus à supporter la double peine entre délocalisations, chômage, hausse des carburants, restrictions de circulation et en prime, subir un discours moralisateur et culpabilisant sur la nécessité de « changer nos comportements individuels ». Une autre voie est possible.
Tous, devons pouvoir travailler dans de bonnes conditions avec un juste salaire et accéder à la mobilité la plus vertueuse pour nos différents déplacements avec notamment, l’accès à un petit véhicule électrique populaire fabriqué en France pour nos déplacements quotidiens (aller chercher les enfants à l’école, faire les courses, aller au travail…).
Il n’y aura pas de lutte efficace contre le réchauffement climatique si l’accès à la mobilité durable reste réservé à la minorité aisée des grands centres urbains.
Avec nos députés européens, nous obtiendrons :
La relocalisation en France des activités industrielles et d’ingénieries de toute la filière automobile intégrant toute la chaîne de valeur (constructeurs, équipementiers, sous-traitance…) et pour toutes les technologies (thermique, électrique, hybride…). L’harmonisation des conditions sociales des travailleurs.es européens (salaires, temps et conditions de travail…) avec l’augmentation des salaires, indexés sur l’inflation, pour tordre le cou à leur mise en concurrence.
Le développement d’une offre de transport périurbaine ferroviaire afin de répondreaux besoins de transport collectif dans les zones rurales.
La fin des aides publiques aux entreprises sans contrepartie. Toute aide doit être conditionnée à des critères sociaux et environnementaux. Le financement de la R&D pour décarboner progressivement les carburants (biogaz,e-carburant…). Des prêts à taux zéro pour acquérir un véhicule neuf.
Le 9 juin,
Reprenons la main
Votons pour la liste
« Gauche unie pour le monde du travail »


